Article : Bilan Social Individuel – Pourquoi le dématérialiser?

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BSI - Pourquoi le dematerialiser

Est-il encore besoin de présenter le BSI ? Ce document, mis individuellement à la disposition de chaque salarié, présente l’ensemble des rémunérations reçues au titre de l’année écoulée. Il inclut aussi bien le salaire de base que les primes, l’intéressement, l’épargne salariale ou la formation, etc. Aujourd’hui le BSI est en train de s’imposer comme une norme qui bouleverse la notion même de rémunération, laquelle, désormais, ne se limite plus au salaire net, mais concerne bien l’ensemble des avantages acquis par le salarié. L’enjeu pour l’entreprise va au-delà de celui, évident, lié à la communication et la valorisation d’une politique de rémunération. Bien intégré dans le système de management, il peut constituer un véritable levier à plusieurs dimensions : aussi bien de la création de valeur, que la paix sociale ou le pilotage de la performance individuelle.

Le BSI : plus qu’un outil de communication, un investissement stratégique

Dans une économie où la création de valeur dépend de plus en plus de la ressource humaine, garder – voire attirer – les meilleures compétences est un facteur déterminant quant à la compétitivité de l’entreprise. A ce titre, le BSI apparaît comme un outil complémentaire à la disposition des DRH qui peuvent s’en prévaloir afin de retenir les meilleurs collaborateurs. Par ailleurs, un BSI adapté, entre les mains des recruteurs, peut également servir au moment de l’entretien d’embauche comme moyen de clarification et de négociation quand il s’agit de parler rémunération.

Reduction_des_couts

Cependant les enjeux liés au BSI ne se limitent pas au rôle, expressément stratégique, qui consiste à attirer les meilleures compétences. Ils concernent l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise par la réduction des coûts, ceux liés au turnover en particulier. Des coûts cachés qui sont par ailleurs source de stress pour les équipes en place, sans compter le déficit immatériel pour l’entreprise en termes de perte de savoir-faire, d’efficacité opérationnelle, etc. Ces coûts ne sont pas toujours faciles à évaluer, les différentes études menées s’accordent toutefois à dire qu’ils oscillent, en fonction du secteur d’activité et de l’importance du poste occupé, entre 20% et 200% du salaire annuel. Ils peuvent même aller au-delà pour un poste stratégique (perte du carnet d’adresse d’un commercial par exemple). La valorisation salariale est alors pour l’organisation bien plus qu’un simple enjeu d’image, mais un enjeu de compétitivité dans son expression la plus concrète.

Le BSI électronique : pour un meilleur partage de la réalité dans l’entreprise

Les conflits humains – au sein de l’entreprise en particulier – ont souvent pour origine un manque de partage de la réalité entre les interlocuteurs. Il n’est pas rare que les employeurs connaissent mal la réalité quotidienne de leurs collaborateurs et que ces derniers, quant à eux, ignorent les contraintes de leurs responsables. Ce déficit dans le partage de la réalité est d’autant plus marquant quand les organisations sont importantes et complexes ; c’est notamment le cas des grands groupes, où les DRH et les collaborateurs ne partagent pas même l’espace physique. Dans un tel contexte, les nouvelles technologies numériques, de par la dématérialisation qu’elles impliquent, peuvent introduire de nouveaux supports de dialogue. C’est dans cet esprit que s’inscrit le BSI électronique. Une innovation qui permet, à travers un support dématérialisé, de mettre l’ensemble des informations, liées aux avantages individuels reçus, à la disposition non seulement des DRH et des collaborateurs, mais des managers également. 

Vers un système de rémunération personnalisée 

TOP 3- Consideration au travail

A la question de savoir quelles sont les considérations privilégiées par les salariés au travail, le salaire arrive en troisième position (37%) derrière la qualité de vie au bureau (38%) et la reconnaissance du travail accompli (53%), selon une enquête réalisée par TNS-Sofres. Cette donnée est pourtant largement méconnue par les directions. Il convient donc mieux de privilégier des systèmes de rémunération et d’avantages dans lesquels l’intérêt de l’entreprise et celui du salarié se confondent dans un projet commun. De tels systèmes de rémunération visent, d’une part, à améliorer le bien-être du collaborateur au travail pour mieux l’intégrer dans la vie de l’entreprise, et, d’autre part, à une meilleure reconnaissance de son travail pour mieux le concerner par le projet. Les systèmes de rémunération tendent donc vers une plus grande sophistication pour s’adapter à chaque entreprise, mais également à chaque salarié. Le BSI est alors appelé à se substituer, dans une certaine mesure, à la fiche de paie classique.

Un BSI dématérialisé et accessible aux managers sur le terrain peut alors devenir un véritable outil de pilotage.

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